Problème au travail : comment réagir efficacement ?
Badaboum, un problème au travail tombe sur vous…
C’est moche, votre fournisseur livre hors délai, Jean-Pierre rate sa vente, Mélanie craque au milieu de ses collègues pessimistes, votre voyage à Tokyo se termine à Melun, bref, un problème au travail pointe son museau.
Ou plutôt, tombe sur le vôtre.
Quelque chose comme ça :
D’où la question :
Comment bien réagir lorsque les “ennuis” vous visitent ?
Question cruciale en effet, surtout lorsque ce problème en entreprise est joliment ficelé, qu’il laisse deviner de fâcheuses conséquences, bref, qu’il n’est rien d’autre qu’une “tuile”.
Aussi, à ce moment, vous voudriez être loin, mais comme les Maldives, ne sont pas à votre programme, l’abattement vous envahit.
Puis votre combativité suit le mouvement.
Enfin, le pessimisme s’invite à votre table et vous suggère de laisser tomber .
Votre premier réflexe est de rouspéter, protester, dénoncer (rayer la mention inutile).
Dans ce domaine, nos compatriotes, sont assez bien entrainés.
Or, incendier la terre entière ne changera rien car la difficulté est toujours là… que faire ?
D’abord, inutile de distinguer les problèmes sérieux des problèmes plus légers : quand ils arrivent… ils arrivent et c’est cela l’important.
Comme le rappelait un Président de la Vème République : “Les m… volent en escadrille“.
Ensuite, tout le monde à droit” aux problèmes au travail.
Et même si leur importance diverge, votre bien être et votre efficacité commande de savoir les traiter.
5 façons d’accueillir un problème au travail
1. L’accueil « autruche » : Un problème ? Ah booooonn, ça alors, je n’ai rien vu !
En réalité, vous savez bien qu’une difficulté a surgi.
Pourtant, vous faites l’étonné, circulez, il n’y a rien à voir.
Non seulement vous n’osez pas la confronter mais, en plus, vous n’osez pas la regarder. Aie aie aie , éviter de regarder un obstacle ne signifie pas qu’il a disparu.
Dès lors…
Pensez-y sérieusement car un problème non traité revient en 2 fois plus gros et en deux fois plus douloureux.
2. L’accueil « tonique » : Un problème ? Pfff… je vais le régler en deux temps trois mouvements
Clairement, vous ne voulez être ni dérangé ni perturbé.
Vos priorités sont ailleurs, vous réagissez plus que vous n’agissez, vous débarrassant du problème au plus vite en lui appliquant la première solution qui passe… mais est-elle bien adaptée ?
Pensant le problème réglé, vous passez à autre chose.
Erreur !
Revoyez votre stratégie.
3. L’accueil “traditionnel” : Quoi ? Encore un problème ? Et encore pour moi ? C’est pas normal, c’est injuste, je n’ai jamais de chance… etc.
Une réaction forte, et une véritable vitrine du pessimisme.
Très répandue, elle consiste à râler à gorge déployée contre Bertrand ou Manon (forcément fautifs) contre les circonstances (forcément défavorables) et contre votre “destin” (forcément contraire à vos attentes).
Autrement dit, vous maniez le discours de victime avec brio. Après tout, si cela vous défoule sauf…
Sauf qu’en agissant ainsi, en brûlant inutilement votre énergie, vous oubliez le véritable enjeu : empoigner et traiter ce fichu problème au travail qui vous pourrit la vie et celle de vos collègues et collaborateurs.
Finalement, vous éructez mais êtes bien inoffensif…Ressaisissez-vous : une fois pour toutes, laissez cette vision inopérante aux pessimistes chroniques.
Eux “raisonnent problème”, râlent par habitude et expliquent pourquoi on ne peut résoudre le problème.
Préférez l’approche optimiste – pratique, concrète et cent fois plus efficace, et montrez, au contraire, qu’un problème, se transforme en opportunité.
Dès lors qu’il est correctement accueilli et traité.
4. L’accueil « attendons demain »
Si, si, retenez-moi où je traite le problème demain… ou lundi prochain… ç’est ça, lundi…ou plutôt le lundi de la semaine suivante. Allez, c’est promis, le mois prochain, on fait ce qu’il faut
Ou le mois d’après…
Euh…soyons franc, jamais vous ne traiterez ce problème.
Avec les conséquences que vous savez.
Repousser sans cesse le traitement d’un problème au travail, ou ailleurs, se trouver des tas d’excuses pour éviter de s’y confronter est un réflexe très négatif qui n’apporte rien de bon.
À fuir d’urgence !
5. L’accueil constructif et positif
Décryptage : Une tuile vous tombe dessus ?
Acceptez-la, puisqu’elle est là, dans votre réalité.
Simple et efficace.
Bien sûr, difficile de sabler le champagne quand un problème se présente, surtout s’il est sérieux.
Mais, je l’ai appris et vérifié tant de fois dans le monde de l’entreprise et des affaires, sérieux ou pas, négliger un obstacle, envoyer le souci aux oubliettes, faire comme si de rien n’était, le nier, l’agonir d’injures, et renvoyer votre action à 2032 est une démarche perdante.
Tout simplement.
Prenons un exemple (d’intensité faible).
Lors d’une soirée importante pour votre entreprise et pour vous, vous devez vous exprimer.
Hélas, vous êtes très enrhumé(e), votre nez rouge a la forme d’un chou-fleur et vous pleurez à chaudes larmes. Quand à votre visage, à force de passer les nuits debout, on dirait que vous n’avez pas pris de vacances depuis 5 ans.
Là encore; tout en regrettant cette indisposition, à à quoi sert-il de fustiger celui qui, l’autre jour, a oublié d’éteindre la climatisation ?
A quoi bon vous lamenter et répéter à qui veut l’entendre ” Ba de chance gand bèbe, juste le jour où je bois brendre la barole !
Ceci est inutile, aspire votre énergie, crée de l’inefficacité et donc de l’insatisfaction.
Pour réagir efficacement à l’adversité, agissez en optimiste opérationnel : raisonnez solution.
Parmi toute une série, voici la première.
Quoi qu’il vous coûte, lorsqu’un problème vous visite, la première solution est de l’ACCEPTER. Car il est là, de toute façon…
C’est pourquoi il est vain de batailler contre des moulins à vent en vous inventant une situation différente de la réalité.
Voyez ce qui est.
Et qu’il s’agisse d’un problème lié à un fournisseur, un client, d’une difficulté juridique, financière, relationnelle ou autre, cette première clé – trop souvent oubliée- est pourtant celle qui accroît drastiquement votre efficacité personnelle et collective.
En résumé, appliquez cette première solution. Source de bien être, en démarrant là le traitement du problème, vous créez les conditions pour en sortir par le haut.
In fine, l’optimiste opérationnel accepte ce que la vie lui donne car tout commence là. Puis il agit et persévère pour peser favorablement sur les évènements.
La vie vous envoie un rhume, pourquoi le prendre en grippe ?
Et vous ? Qu’en pensez-vous ? Comment accueillez vous les problèmes
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